Mon orchidée Phalaenopsis en kokedama [1 mois plus tard]

Jeudi Orchidées ! Le mois dernier j'ai "replanté" une de mes mini orchidées dans un kokedama* et je vous ai montré le tutoriel dans Le Mag' de la Green Beauty Party. Un peu plus d'un mois plus tard, voici mon retour d'expérience.

*Le Kokedama est une méthode de culture qui nous vient du Japon. Elle consiste à planter une plante dans une boule composée d'un mélange d'argiles et recouverte de mousse verte. Des variantes existent, par exemple en formant une motte avec de la sphaigne uniquement. C'est la méthode que j'ai choisie, car pour la réaliser il suffit d'avoir de la sphaigne et de la laine ou de la corde. 
On forme une boule de sphaigne réhydratée autour des racines, on enroule avec les fils de laine qu'on noue sans trop serrer, on pose sur une soucoupe et hop ! C'est fait ! 


Pour réaliser le kokedama, il faut préparer des bouts de laine d'une vingtaine de cm (pour une petite sphère) et les disposer dans un bol comme sur la photo. Réhydrater de la sphaigne sèche et former une boule autour des racines de l'orchidée. 

Poser la boule ainsi obtenue dans le bol et prenant soin de laisser les extrémités des bouts de laine dépasser, puis les nouer une à une. Si besoin, on entoure à nouveau avec un long bout de laine pour bien fixer la sphaigne.

Kokedama en sphaigne pour orchidée Phalaenopsis
Orchidée Mini Phalaenopsis, kokedama en sphaigne.



J'ai décidé de "rempoter" cette orchidée car elle était un peu à l'étroit dans son pot et que j'avais envie d'essayer cette technique que je trouve assez pratique pour gérer les arrosages. 

Un mois et quelques jours plus tard :

  • Mon orchidée est toujours en forme et ses petites feuilles sont bien vertes et fermes
  • La sphaigne n'a pas noirci, ni moisi et ne sent rien
  • Pour les racines : les racines de Phals aiment la lumière car elles participent à la photosynthèse de la plante. Une des racines est déjà à l'air libre ;)
  • Au niveau des arrosages : à cause du chauffage, la sphaigne à l'air libre sèche beaucoup plus vite que lorsqu'elle est dans un pot. Je rajoute donc un peu d'eau dans la coupelle quand la motte est sèche (on sent qu'elle est beaucoup plus légère) et cela environ 2 fois par semaine.
  • Au niveau de la stabilité : sans son pot, la plante est tellement légère qu'elle peut facilement se renverser, donc on fait attention à ne pas la placer au bord d'une table.

Affaire à suivre !